samedi 20 novembre 2010

Discours du président de Kaab-Noogo

Lors de la venue à Ouagadougou et au village de Kangaré de l'association Pingouins Sans Frontières cet été, Sawadogo Hamidou à souhaité dire quelques mots au sujet de Kaab-Noogo.

voici le lien de la vidéo:

http://www.youtube.com/watch?v=DLZs7gDloqM

dimanche 10 octobre 2010

Nouvelles de KANGARE et évaluation de l'opération "zaï"

De : kane souleymane
Envoyé : vendredi 8 octobre 2010 14:33
À : Jacques FONTAINE
Objet : fiche corrigée

Bonjour Jacques

Merci pour votre remarque pertinente sur la fiche d'évaluation qui omettait le volet pérennité et la création d'emplois. je viens de proposer des corrections.
Cliquer sur le tableau ci-dessus pour l'agrandir

Au village, les choses évoluent normalement (mais une petite sécheresse de 15 jours pas grave) et dans 25 jours maximum c'est le début des récoltes. L'heure sera au bilan.

Les travaux de construction de la classe à l'école B ont débuté. Elle sera prête dans une semaine.

Coté culture de riz pluvial, financée par le PNGT II exactement 16 ha ont été emblavé avec plus de 200 exploitants.  Le bilan est mitigé. pour cause : la qualité des semence (ça n'a pas bien poussé), arrivée très tardive de l'engrais.
Mais ce n'est qu'un début. l'infrastructure étant là, la saison prochaine, au dire des bénéficiaires, sera très déterminante.

Coté troupe musicale, Dami me charge de vous dire qu'il est bien partie prenante du rapport sur la troupe. Il est même l'auteur du devis et est donc d'accord pour une prestation au montant mentionné. 
Je précise aussi que le principe de sa prestation est de 1 jour sur deux, c'est-à dire 15 jours par mois. Sa prestation est de 45 jours étalée sur 3 mois.

mercredi 29 septembre 2010

Résultat en photos de la technique du zaï appliquée à KANGARE

On peut dire "qu'il n'y a pas photo !!!"
Champ de sorgho n'ayant pas bénéficié de la technique du zaï
Champ ayant bénéficié  de la technique du zaï

A vous de juger ! Les photos sont prises le même jour dans des lieux proches l'un de l'autre.
Les photos sont dues à Souleymane KANE et ont étés prises le week-end dernier (26 septembre 2010)

mardi 14 septembre 2010

LA TECHNIQUE DE PRODUCTION AGRICOLE PAR LE ZAÏ COMME UNE ALTERNATIVE AUX MAUVAIS RENDEMENTS AGRICOLES

Face aux famines récurrentes qui menacent les populations de certains villages, la nécessité de trouver une solution pour juguler la crise s’impose. Cette préoccupation animait les débats lors des Assemblées Générales de l’Association Kaab- Noogo des ressortissants du village de Kangaré (Région du centre nord, commune rurale de Rollo) à Ouagadougou. 


(ci- dessus une assemblée générale de Kaab- Noogo pour débattre des solutions aux problème de développement du village de Kangaré).
Parmi les solutions explorées, l’utilisation de la technique du zaï comme méthode de production agricole, apparait comme une alternative aux mauvais rendements. L’idée fut adoptée à l’unanimité des membres de l’association qui a instruit le Bureau exécutif d’élaborer un projet d’ « appui à la production agricole à Kangaré ».
L’idée de ce projet fut bien accueillie par les agriculteurs du village. Ce projet a été également encouragé par le Maire de la commune rurale de Rollo et a acquis l’appui moral et financier de LACIM Clermont Ferrand Champfleuri qui a une grande expérience de ce genre de projet au MALI.


(ci- dessus, Jacques FONTAINE un représentant de LACIM en concertation exclusive avec le Maire de la commune de Rollo sa Majesté Naba Kiougou, sur les problèmes et les projets de développement de la commune et de ses villages en particulier)

Le projet d’ « appui à la production agricole à Kangaré » consiste à appuyer 40 agriculteurs à la réalisation de 40 hectares de zaï à leur profit, en raison d’un hectare par agriculteur. Vu l’effort à fournir pour la réalisation de trous de zaï par hectare (12 000 à 15 000 trous), une enveloppe financière est consacrée à l’emploi temporaire de 30 jeunes pour la réalisation des trous. Les bénéficiaires du projet ont pris l’engagement d’employer à nouveau ces jeunes pour les campagnes agricoles à venir et pour l’extension de leurs champs. Afin que les agriculteurs puissent réussir le pari de ce projet qui est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, une formations en technique de production zaï et en production de composte leur a été dispensé en collaboration avec la Fédération Nationale des Groupements Naam de Séguénéga (FNGN). Chaque producteur a reçu du petit matériel de production (brouette, râteau, pelle, fourche, pioche, gant….). 
Dès le mois de mai 2010 les trous de zaï sont prêts pour accueillir la fumure (le composte) qui, parallèlement était en production.

(ci-dessus, image d’une portion d’un champ de production agricole par la technique du Zaï (aperçu des trous du Zaï)

(ci- dessus un des producteurs bénéficiaire du projet vidant du composte de sa fosse fumière pour l’emmener dans son champ.)
Cependant jusqu’au mois de juillet 2010, les pluies se sont faites rares au village. L’inquiétude était à son comble lorsque le 1O juillet, une importante pluie s’abattait sur la région sonnant ainsi la fin de la longue saison sèche, pour marquer le début de l’hivernage tant attendu par les agriculteurs.
L’heure est au labour et aux semis des champs :
-Labour attelé des champs pour ceux qui possèdent soit une paire de bœuf ou un âne. Cette technique s’applique sur les champs où le zaï n’est pas pratiqué. Pour appliquer efficacement le composte sur ces champs, il faut d’abord le rependre sur l’air du champ juste avant de labourer.
Il faut ensuite semer et pour cela, le système de semi en lignes droites est enseigné et recommandé aux producteurs. Ce système permet une meilleure aération des plants de mil et permet une bonne croissance de ces derniers.
-Sur les champs de zaï, on passe directement au semi. Pas besoin de labour. Les trous du zaï sont creusés en lignes droites. Ils sont ensuite remplis de la fumure (composte) à moitié (deux poignets de composte dans chaque trou).
Ce système a l’avantage l’utilisation rationnelle du composte :
-l’utilisation d’une petite quantité de composte pour une grande surface ;
-la fumure est concentrée seulement autour du pied des plants de mil et ne risque pas d’être emportée par l’eau de ruissellement ;
-l’humidité est conservée longtemps au pied du plant ;
- une croissance rapide des plants.

Aperçu du champ de sorgho d’un bénéficiaire du projet zaï : une application de la technique du zaï
(Image prise le 29- 07-2010, seulement 17 jours après son semi)
 Ce champ est prêt pour un désherbage et au démariage. Ce qui  fut fait dans un meilleur délai et les plants de sorgho poursuivent leur croissance normale.

Ci- dessus, présentation du champ au 8 aout 2010 après l’application du désherbage et du démariage. L’âge des plants est de 27 jours.

La campagne agricole bien que débuté tardivement dans certaines régions, enregistre une pluviométrie acceptable dans son ensemble. Du 10 juillet au 10 septembre aucune poche de sècheresse n’est signalée. Les pluies sont abondantes et on enregistre même quelques champs inondés dans les zones de bas fond.

Jusque là les champs en zaï généralement conseillés sur des terrains non inondables, présentent des motifs de satisfaction et nourrissent les producteurs l’espoir d’une bonne récolte.

Images de champs en zaï au 20 août 2010, 39 jours après les semis

Les 40 bénéficiaires du projet zaï ne cachent pas leur joie même si cela est encore trop tôt pour crier victoire.

QUEL IMPACT SENSIBLE DE CE PROJET SUR LES AGRICULTEURS DU VILLAGE DE KANGARE POUVONS-NOUS DEJA TIRER ?
·         Le changement de comportement de production qui se manifeste par :
  •           L’utilisation du composte dans les champs. Il faut noter que les agriculteurs de kangaré ont découvert profondément une solution de la fertilisation de leurs champs par l’utilisation de matériaux biodégradables de leur environnement immédiat (excréments d’animaux, tiges, paille). Cette nouvelle donne contribue à l’amélioration de l’hygiène dans les familles (les cours sont balayées et les saletés jetées dans la compostière pour la production de la fumure).
  •             L’utilisation de la technique du zaï a contribué à la réduction des surfaces cultivables pour se concentrer sur des surfaces plus raisonnables. Cela permettra l’intensification de la production qui permet non seulement un meilleur traitement des plants, mais aussi de réduire l’effort physique déployé pour les travaux champêtres. L’utilisation de cette technique garantie de rendements meilleurs préserve relativement l’environnement (réduction des défrichements).
  •           L’emploi rémunéré des jeunes pour la réalisation des trous du zaï a permis de résoudre un temps soit peu le problème de chômage en saison sèche dans village.

L’un des impacts majeur de la mise en œuvre de ce projet est l’effet d’IMITATION  quelle a engendré.
Beaucoup d’agriculteurs du village non bénéficiaires du projet se sont aussi parallèlement mis en besogne. Leur souhait, c’est de bénéficier d’un appui similaire car tous sont convaincus de l’efficacité et des retombées en matière de production agricole.

samedi 17 juillet 2010

Des « Pingouins » migrent au Burkina






Arrivée à Ouagadougou

Après une première mission effectuée en 2008, les Pingouins sans Frontières (promotion 2009) n’ont pu effectuer le déplacement. Bien que leur voyage fut annoncé et programmé, celui-ci dût être annulé suite à des contraintes de dernière minute. Malgré cela, ils ont quand même manifesté leur engagement pour Kangaré en envoyant une contribution la même année.
Le 27 juin 2010, quatre autres Pingouins, tous issus de l’école Polytech’ de Clermont-Ferrand en France arrivent à l’aéroport de Ouagadougou aux environs de 20h. Un comité d’accueil mis en place par l’association Kaab Noogo y attendait Amélie, Faïza, Mathilde et Clément, membres de la promotion 2010 de Pingouins Sans Frontières.

Après des formalités d’usage à l’aéroport, direction leur lieu d’hébergement où un « koom »* et des mots de bienvenue à leur attention les y attendaient.

* l'eau de bienvenue


Premières réunions de travail et Assemblée Générale

Le lendemain dans la soirée, une réunion de travail entre PSF et KN est initiée pour planifier le séjour et parler d’autres sujets. Les points abordés sont :
• Date de départ au village et organisation du séjour
• Coordination de l’arrivée de la 2e équipe de quatre étudiants
• Convocation d’une AG extraordinaire le 3 juillet 2010 à Hamdalaye.

A la rencontre de Hamdalaye étaient présents : Clément et Amélie de PSF,Vincent et Aude, représentants du groupe des artistes venus pour le même objectif : Kangaré
Départ pour le village

Le dimanche 4 juillet 2010 aux alentours de 8h, départ pour le village en minibus. Les 4 étudiants de PSF ainsi que 4 autres étudiants formant le groupe des artistes : Vincent, Aude, Flore et Sophie (ces deux dernières étant arrivées la veille au soir à 23h) sont accompagnés par 4 membres étudiants de l’association Kaab Noogo Yassia, Daouda, Aminata et Jamila.

Un programme bien chargé pour 10 jours dans la campagne profonde du village de Kangaré avec un passage à Rollo.

mardi 15 juin 2010

Interview du Maire de ROLLO, Issa OUERMI, le 24 mai 2010 par Jacques FONTAINE

Mission de Jacques FONTAINE au BURKINA FASO en mai 2010



Compte rendu de mission de Jacques FONTAINE,

du 20 mai au 30 mai 2010 au Burkina FASO

L’objet de la mission est triple :

-Au titre de LACIM rendre visite à Kaab Noogo à OUAGA et au village de KANGARE pour évaluer les projets en cours de réalisation et se faire une idée des projets à venir.

-Au titre de la coopération décentralisée AUBIERE-ROLLO, rencontrer le Maire de ROLLO et le chargé de mission de SOS-SAHEL en charge des maîtrises d‘œuvre des projets.

-Développer à OUAGA des relations utiles pour les projets LACIM et pour la coopération en générale.

Pour lire la suite du compte rendu : télécharger le document en cliquant ici.

Pour découvrir l'ONG allemande O.S.A.O. susceptible de financer l'école B de KANGARE : cliquer ici.

Des photos seront bientôt disponibles pour illustrer cette mission.


Merci pour vos commentaires !!!